Selon un article de Nice-Matin en date du 22/11/2017, un automobiliste monégasque se serait fait flasher 384 fois en un an.
Les infractions routières transfrontalières constituent l’une des failles du dispositif mis en place par les autorités françaises pour lutter contre l’insécurité routière.
En effet, de nombreux avis de contraventions ne sont pas envoyés au titulaire du certificat d’immatriculation si celui-ci réside dans un Etat étranger.
L’une des particularités du permis de conduire monégasque réside dans le fait qu’il ne dispose pas de points. En outre, il n’existe pas d’accord de coopération spécifique en matière d’échange automatique d’informations entre les autorités françaises et la principauté de Monaco.
En conséquence, les infractions constatées par les radars automatiques sont rarement réprimées dès lors que le véhicule en infraction est immatriculé à Monaco.
